Comment Oui The People redéfinit les soins du corps, un produit à la fois

Jun 01, 2023

Karen Young, fondatrice et PDG de Oui the People.

Karen Young a lancé Oui the People (anciennement Oui Shave) en 2017. Depuis ses débuts avec son rasoir à lame unique, la société s'est développée pour devenir une ligne de soins corporels à part entière qui s'efforce de redéfinir la beauté.

"Je pense que le vieux sentiment selon lequel la beauté est dans l'œil du spectateur met beaucoup de notre estime de soi et de notre valeur dans la façon dont les autres nous voient", déclare Young.

"Pour moi, la beauté, maintenant, signifie ne pas essayer de plaire à tout le monde et se sentir bien dans sa peau, dans sa peau", dit-elle. "Le véritable spectateur, c'est nous-mêmes. Nous détenons le pouvoir sur la façon dont nous nous percevons", ajoute l'entrepreneur en beauté.

OUI the People incarne cette définition en étant attentif aux messages qu'il utilise pour promouvoir ses produits.

Au lieu de faire des affirmations clichées selon lesquelles vous offrir ceci ou cela « parfait », « impeccable » ou « anti-âge », la mission de la marque est de proposer des soins corporels performants qui vous font vous sentir belle telle que vous êtes.

Il s'agit « d'embrasser et de célébrer les personnes de toutes formes, tailles, expressions et problèmes de peau », explique Young.

En plus d'avoir une voix de marque inclusive, Oui the People prêche par l'exemple en promouvant également la diversité au sein de la marque, partage Young.

"Je crois que vous êtes ce que vous montrez, encore plus que ce que vous dites", note Young. « Nous maintenons une équipe diversifiée, du développement de produits à la marque, apportant de multiples perspectives et voix, ce qui se traduit par un développement de produits, une voix de marque, des visuels et une communauté qui reflètent la diversité », déclare le fondateur et PDG.

Oui the People a lancé en 2015 son rasoir lesté à lame unique conçu pour un rasage de près, même sans irritation.

"Nous sommes à l'ère du 'prouvez-le'"

En tant qu'entrepreneur BIPOC dans l'industrie de la beauté, Young a été confronté au défi d'être catalogué dans un créneau étroit. "[Il y a] cette idée selon laquelle en tant que fondateur du BIPOC, vous ne pouvez créer que dans un cadre très restreint pour les personnes qui vous ressemblent", dit-elle. "La réalité est qu'une fois que vous créez un produit qui englobe les personnes de couleur et leurs préoccupations en matière de soins de la peau, vous créez finalement les produits les plus performants et les plus nourrissants pour tous", souligne-t-elle.

La marque a surmonté cet obstacle en « leader avec des formulations gagnantes qui font ce qu'elles promettent. [Et] n'hésitant pas à représenter visuellement un point de vue diversifié », explique Young.

"Nous sommes à l'ère du 'prouvez-le' et nous prenons cela à cœur en tant que marque", déclare la fondatrice de la beauté.

L'expérience personnelle de Young en matière de peau sèche, d'eczéma, d'hyperpigmentation et de kératose pilaire (KP) l'a amenée à créer une approche unique des soins du corps qui va à la racine de la santé de la peau.

"Je me suis toujours concentrée davantage sur ma routine de soins du corps que sur mon visage, surtout si je viens d'une éducation sud-américaine", dit-elle. "[Cependant], les produits de soins corporels standards n'étaient pas adaptés à mes besoins", partage-t-elle.

"J'ai créé OUI the People, en commençant par mes préoccupations et celles de nos communautés, en m'attaquant simultanément aux conséquences d'une barrière cutanée compromise, comme une peau déshydratée, décolorée ou sensibilisée", explique Young.

La marque sans cruauté propose une large collection d'articles essentiels et d'outils comme des rasoirs, des gels à raser, des huiles corporelles, des baumes, des sérums, des masques et des bains de bain formulés pour répondre à tous les types et besoins de peau.

La marque sans cruauté propose une large collection d'essentiels et d'outils de soins corporels pour tous les types de peau et tous les besoins.

Young estime que l’industrie de la beauté joue un rôle important dans l’élaboration des normes de beauté sociétales.

"La beauté est culture. Les marques façonnent la culture et le langage", déclare Young. "Mais je crois aussi que la relève de la garde est en bonne voie. Si votre communauté n'est pas invitée à rejoindre la marque, à façonner son histoire et à devenir finalement le visage même de ce que vous construisez, vous êtes déjà en retard sur votre temps." elle dit.

"De vraies personnes façonnent les normes de beauté. Ainsi, même si nous avons encore du chemin à parcourir pour nous débarrasser des anciennes normes (colorisme et phobie des graisses, pour n'en nommer que quelques-uns), nous sommes en bonne voie vers quelque chose de nouveau", réitère-t-elle.